Source: Gouvernement de la Polynésie française

Sommaire

Gouvernement de la Polynésie française

Le Gouvernement de la Polynésie française constitue l’organe exécutif de la Polynésie française.

Attributions

Ses attributions sont régies par la section 5 du chapitre Ier, titre IV de la loi organique n° 2004-192 modifiée, du 27 février 2004, relatif au statut d'autonomie de la Polynésie française.

Composition actuelle

Président  Vice-président
Gaston Flosse Nuihau Laurey
Gouvernement
Président de l'Assemblée Haut-commissaire de la république
 Édouard Fritch  Lionel Beffre
 
Députés Sénateurs
  • Édouard Fritch (UDI)
  • Jonas Tahuaitu (UDI)
  • Jean-Paul Tuaiva (UDI)
 
  • Gaston Flosse (RASNAG)
  • Richard Tuheiava (apparenté SOC)

Le président de la Polynésie française, Gaston Flosse, a nommé son équipe gouvernementale le 17 mai 2013, suite aux élections territoriales. Quatorzième exécutif du territoire depuis 2004, il comprend :

  •    M. Gaston Flosse (Taoheraa), Président de la Polynésie française, chargé de la Solidarité, de l'Emploi, des Affaires internationales et européennes, de la Lutte contre la pauvreté et l'exclusion, des Personnes âgées et des Relations avec les communes.
  •    M. Nuihau Laurey (Taoheraa), Vice-Président, chargé de l'Économie et des Finances, du Budget, de la Fonction publique, des Entreprises, de l'Industrie et de la Promotion des exportations.
  •    M. Marcel Tuihani Jr (Taoheraa), ministre du Logement et des Affaires foncières, de l’Économie numérique, de la Communication et de l’Artisanat ; porte parole du gouvernement.
  •    M. Geffry Salmon (Taoheraa), ministre du Tourisme, de l’Écologie, de la Culture, de l’Aménagement du territoire et du Transport aérien.
  •    M. Tearii Alpha (Taoheraa), ministre des Ressources marines, des Mines, de la Recherche, de la Perliculture et de l’Aquaculture, chargé des Relations avec les institutions, l'Assemblée de la Polynésie française et le Conseil économique et social.
  •    Mme. Béatrice Chanssin (Taoheraa), ministre de la Santé et du Travail, chargée de la Protection sociale généralisée, de la Formation professionnelle, du Dialogue social, du Droit des femmes et de la Lutte contre la toxicomanie.
  •    M. Michel Leboucher (Taoheraa), ministre de l'Éducation.
  •    M. Bruno Marti (Taoheraa), ministre de l’Équipement, de l’Urbanisme, de l’Énergie et du Transport terrestre et maritime.
  •    M. Thomas Moutame (Taoheraa), ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Pêche.

Définition(s)

L'Assemblée de la Polynésie
         Elle est composée de 57 membres élus pour cinq ans au suffrage universel direct, et représentant les cinq archipels de la Polynésie française (îles du Vent, îles Sous-le-Vent, archipel des Australes, des Tuamotu-Gambier et des Marquises). Elle adopte des délibérations, mais aussi des « lois du pays », ces dernières pouvant être soumises au contrôle du Conseil d'Etat, à Paris. Les 57 membres de l'Assemblée de la Polynésie française élisent le président de cette institution et vote chaque année le budget de la Polynésie française.
Le Président de la Polynésie française 
         il est élu par l’Assemblée de la Polynésie parmi ses membres. Il représente le Pays, signe des conventions internationales, nomme les ministres, détermine leurs fonctions et leurs attributions et publie au Journal officiel de la Polynésie française les actes des diverses institutions de la Polynésie. Le Président dirige également l'administration, promulgue les lois du pays, peut prendre des actes à caractère réglementaire et dispose d'un pouvoir de nomination. Il peut aussi conclure des conventions avec les communes et avec l’État.
Le Gouvernement de la Polynésie française (Le gouvernement de la Polynésie française sur le site de la Présidence)
         Le président de la Polynésie française choisit les ministres composant le gouvernement. Le Vice-Président, en plus de son portefeuille ministériel, est chargé d'assurer l'intérim du Président de la Polynésie française lorsque celui-ci est absent ou empêché. Il préside le Conseil des ministres lorsque le Président est absent. Le Conseil des ministres a, entre autres, pour prérogative d'adopter des normes juridiques dans les matières relevant de sa compétence, de procéder à des nominations (chefs de service, directeurs d'établissements publics, représentants de la Polynésie française au sein de Conseils d'administration de sociétés d'économie mixte). Il peut être consulté par l’État pour des projets de décret.
Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française ( Site officiel du Haut-Commissariat de la République en Polynésie française)
         Le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française est le représentant de l'État français en Polynésie française, avec rang de préfet. Ses compétences sont régies par la loi organique n° 2004-192 modifiée, et tout particulièrement le Titre V.
Il est « nommé par décret du Président de la République délibéré en conseil des ministres », comme n'importe quel préfet. Il fait publier les lois de Pays avec le contreseing du président de la Polynésie française. Il assure leur publication, ainsi que tout règlement administratif, au Journal Officiel. Il est chargé de l'organisation des services relevant des pouvoirs régaliens de l'État : sécurité, justice surtout. C'est lui également qui gère les cellules de crise liées à des évènements climatiques, comme les cyclones.
Il est secondé par un secrétaire général et dispose de quatre directions, chargées d'instruire les dossiers de fond. Celles-ci assurent des missions de contrôle, de gestion, d'assistance technique et veillent à l'application du droit.
Le Haut-Commissaire est président du conseil de gouvernement jusqu’au 14 septembre 1984.
Il réside au Haut-Commissariat à Papeete.
Le Conseil économique, social et culturel 
Il donne son avis, notamment sur des projets à caractère économique et social et sur les « lois du pays » présentées par le Gouvernement de la Polynésie française. 51 membres, désignés pour une durée de quatre années, composent le Conseil économique, social et culturel. Ils sont répartis en trois collèges (salariés, entrepreneurs, monde associatif). La consultation du CESC est obligatoire pour les lois du Pays à caractère économique et social. Le CESC peut aussi s'autosaisir de différents sujets si les deux tiers de ses membres se prononcent en ce sens.

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