Par Frédérique Thomas

Dernière mise à jour : juillet 2018

1. Propos liminaires

Depuis les années 1990, la pratique des sports de nature connaît un essor important. Cet engouement s’accompagne d’une profonde modification des modalités des pratiques (pratiques sans licence) et de la fréquentation sur les sites naturels qu’ils soient ruraux, forestiers, montagnards ou littoraux. En termes de pratique licenciée, on dénombre plus de 2 millions de licences au sein des 34 fédérations sportives concernées, soit 24 % des licences délivrées par les fédérations sportives unisport.

  • 20 millions de français pratiquent les sports de nature : randonnée, escalade, canoë-kayak, parapente, vélo, voile…Pratiqués en loisirs comme en compétition, les sports de nature sont associés à la découverte du patrimoine et au maintien en bonne santé. Ils s’inscrivent dans une logique de développement durable, dont deux des outils privilégiés de déploiement prévus par la loi, sont la CDESI et le PDESI.
  • La pratique des sports de nature présente, pour tous les publics, des intérêts variés (sensibilisation à l’environnement, immersion dans un milieu, transmission de valeurs...). Cette pratique à des fins éducatives ne va pas de soi, elle implique des conditions de mise en œuvre spécifiques de la part des animateurs, enseignants, éducateurs sportifs. L’accompagnement de ces prescripteurs d’activités, la mutualisation de projet éducatif ainsi qu’une communication positive sur les sports de nature permettent de répondre à cet enjeu.

2. L’émergence des sports de nature dans le cadre législatif

La loi sur le sport du 6 juillet 2000 est à l’origine de la création des commissions et plans départementaux des espaces sites et itinéraires relatifs aux sports de nature (CDESI - PDESI).
Cette loi marque la reconnaissance, par le législateur, des sports de nature comme fait social et économique à part entière.

  • Les départements développent depuis longtemps des politiques de randonnée. Désormais, c’est une compétence plus large qui leur est attribuée. Le conseil général définit à ce titre les objectifs de la politique et mobilise les moyens nécessaires. Ce travail s’accompagne d’un partenariat fort avec les acteurs engagés vers ce même but. L’enjeu réside dans la capacité à conjuguer le développement des sports de nature avec l’utilisation et la mutualisation de l’espace, la protection de l’environnement, l’attractivité du territoire et sa valorisation touristique.
  • Le cadre réglementaire

Cinq articles encadrent la mise en œuvre de la politique de développement maîtrisé des sports de nature par les départements. Au-delà, une vingtaine d’autres textes, issus des codes du sport, du tourisme, de l’environnement, de l’urbanisme ou encore du code forestier ont des incidences directes sur la conduite du dispositif CDESI/PDESI.

- Article L. 311-3 du code du sport
« Le département favorise le développement maîtrisé des sports de nature. À cette fin, il élabore un plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature. Ce plan inclut le plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée prévu à l’article L. 361-1 du code de l’environnement. Il est mis en œuvre dans les conditions prévues à l’article L. 130-5 du code de l’urbanisme ».

- Article L. 311-6 du code du sport
« Lorsque des travaux sont susceptibles de porter atteinte, en raison de leur localisation ou de leur nature, aux espaces, sites et itinéraires inscrits au plan mentionné à l’article L. 311-3 ainsi qu’à l’exercice des sports de nature qui sont susceptibles de s’y pratiquer, l’autorité administrative compétente pour l’autorisation des travaux prescrit, s’il y a lieu, les mesures d’accompagnement, compensatoires ou correctrices, nécessaires. Les conditions d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État ».

- Article R. 311-1 du code du sport
« Une commission départementale des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature, est placée auprès du président du conseil général. Cette commission comprend notamment un représentant du comité départemental olympique et sportif, des représentants des fédérations sportives agréées qui organisent des sports de nature, des représentants des groupements professionnels concernés, des représentants des associations agréées de protection de l’environnement, des élus locaux et des représentants de l’État ».

- Article R. 311-2 du code du sport
« La commission concourt à l’élaboration du plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature, mentionné à l’article L. 311-3, et propose des conventions pour sa mise oeuvre. Elle est consultée sur toute modification du plan ainsi que sur tout projet d’aménagement ou toute mesure de protection des espaces naturels susceptible d’avoir une incidence sur l’exercice des sports de nature dans les espaces, sites et itinéraires inscrits à ce plan ».

- Article R. 311-3 du code du sport
« La composition et les modalités de fonctionnement de la commission sont fixées par délibération du conseil général ».

  • Circulaire 5 mai 2010 relative à la mise en œuvre des mesures en faveur du développement maîtrisé des sports de nature

La méthodologie du recensement des équipements sportifs, espaces et sites de pratiques (RES), définie par le ministère chargé des Sports, prend en compte :

  • Les sites naturels : ce sont des espaces ou des sites relatifs aux sports de nature en milieu naturel (forêt, rivière, mer, montagne…), non aménagés mais qui de par leurs « atouts » naturels ou leur configuration font l’objet de façon avérée de la pratique d’une activité physique et/ou sportive, par appropriation.
  • Les sites naturels aménagés : site ou espace de pratique en milieu naturel (forêt, rivière, mer, montagne,.) spécifiquement aménagé pour permettre et/ou faciliter la pratique d’une activité physique et/ou sportive.
  • Les sites artificiels : site ou espace de pratique, qui n’est généralement pas en milieu naturel et dont la conception est principalement due aux techniques développées par l’homme. Le site artificiel est généralement conçu uniquement pour la pratique d’une activité physique et/ou sportive et n’a pas d’autres usages.

Si les fédérations délégataires organisent la pratique des disciplines pour le haut niveau autant que pour le plus grand nombre, on constate que les sports de nature s’exercent, de manière significative, en dehors d’un cadre associatif sportif.

  • C’est pour offrir un cadre sécurise et de qualité que le ministère des sports développe les pratiques sportives dans les clubs, contrôle les garanties d’hygiène et de sécurité des établissements d’activités physiques et sportives et délivre des diplômes. la garantie d’une offre de qualité participe a la valorisation des territoires et des espaces naturels dont dispose la France.
  • C’est un travail de concertation et de régulation comprenant de multiples acteurs. Le ministère agit, avec le pole ressources national des sports de nature, en appui des initiatives des 33 fédérations délégataires d’activités de sports de nature. ce premier cercle d’acteurs travaille en étroite relation avec les collectivités locales, les gestionnaires d’espaces naturels et de nombreux autres acteurs, parmi lesquels figurent les ministères charges de l’écologie, du développement durable et du tourisme, la DATAR, des associations et des établissements publics

3. Les chiffres clés

La collection Tableau de bord1, a mis en place une série d’indicateurs nationaux relatifs aux sports de nature. Ces tableaux de bord présentent des indicateurs nationaux relatifs aux sports de nature en 2016 sur les thèmes suivants :

  • emploi et formation,
  • lieux de pratique, pratiques et pratiquants,
  • développement territorial, pratique sportive des jeunes.

C’est le suivi régulier de ces indicateurs qui permettra d'observer l’évolution des emplois, des lieux de pratique, du taux de pratique des jeunes par exemple.

Cette collection est en ligne sur le site du pole ressource national sports de nature : www.sportsdenature.gouv.fr

4. CDESI et PDESI

Les Départements, sont les acteurs du développement maîtrisé des sports de nature. C’est le président du conseil général qui dirige la commission départementale des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature (CDESI). Les membres de cette commission sont issus du monde sportif, de groupements professionnels concernés par les sports de nature, d’associations agréées de protection de l’environnement, d’élus locaux et de représentants de l’Etat. Elle propose le plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs au sport de nature et concourt à son élaboration. Elle est également consultée sur toute modification du plan ainsi que sur les projets d’aménagement ou de mesure de protection des espaces naturels susceptibles d’avoir une incidence sur l’exercice des sports de nature dans les espaces, sites et itinéraires inscrits à ce plan

  • La CDESI

Recenser les lieux de pratique, en planifier l’accessibilité, identifier les moyens de leur pérennisation et veiller à leur suivi constituent les actions opérationnelles de la CDESI
C’est l’instance où se définissent des solutions opérationnelles et concertées. De plus commission consultative, elle favorise l’appropriation des enjeux départementaux pour assurer le développement maîtrisé des sports de nature. Sa composition, fixée par le président du conseil général, est établie au regard des objectifs fixés au cours de l’élaboration de la politique de développement maîtrisé des sports de nature du département
Elle s’organise autour du dialogue entre les acteurs : la CDESI contribue à la connaissance des problématiques de chaque usager de la nature. La commission est un lieu de débat au service de la définition des orientations stratégiques et du déploiement de la politique départementale en la matière.
C’est la raison pour laquelle les élus territoriaux et les acteurs sportifs agissent aux côtés d’associations de protection de l’environnement et de gestion des espaces naturels, de représentants de propriétaires fonciers et d’usagers de la nature, de groupements de professionnels des sports de nature, de services de l’État…
Cette démarche permet de créer, aménager et entretenir des lieux de pratique contribuant à la diffusion de l’offre de pratiques sportives de nature en mobilisant les moyens et les ressources de chaque partenaire appelé à s’investir. La CDESI renforce les synergies et les actions communes conduisant à engager une politique structurée de valorisation de l’offre. Il ne s’agit pas d’un dispositif ponctuel mais bien d’un engagement global associant toutes les parties prenantes.
Enfin une définition claire des objectifs et des moyens d’une politique de développement maîtrisé des sports de nature en amont facilite sa mise en œuvre et son appropriation par les parties prenantes.
Le dispositif CDESI/PDESI s’adapte aux spécificités des territoires et des acteurs, il permet la promotion des innovations et des initiatives locales. Le projet aura d’autant plus d’impact qu’il aura été élaboré par le plus grand nombre et évalué de façon pluraliste et participative.

  • Le PDESI

L’article L. 311-3 du code du sport confie au département, le développement maîtrisé des sports de nature. À cette fin, le conseil général élabore un Plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature (PDESI) intégrant le Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR). Pour cela, il installe et s’appuie sur la Commission départementale des espaces (CDESI), sites et itinéraires relatifs aux sports de nature. Cette politique de développement maîtrisé doit satisfaire l’aspiration légitime des citoyens à pratiquer une activité en milieu naturel en la conciliant avec les autres usages de l’espace, le respect de l’environnement et du droit de propriété.

  • Les objectifs du plan départemental : il recense les lieux de pratique, planifie l’accessibilité, identifie les moyens de leur pérennisation et veille à leur suivi constitue les actions opérationnelles de la CDESI

Le développement des pratiques sportives de nature reste l’objectif prioritaire du plan. Le PDESI est un outil qui permet d’assurer leur pérennisation et de garantir l’accès pour le plus grand nombre aux espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature en les aménageant.
La réalisation du plan permet de faire émerger des projets de création d’espaces, sites et itinéraires, en relation étroite avec les usagers et les gestionnaires.
Levier en faveur d’une dynamique territoriale, le plan garantit juridiquement l’accessibilité aux lieux de pratique et favorise la mobilisation des acteurs publics ou privés, institutionnels ou associatifs.
Point de jonction de compétences et responsabilités qu’assument les départements, le PDESI devient un outil d’aménagement du territoire. Il permet de renforcer la cohérence des multiples approches départementales, d’assurer la complémentarité des différentes formes de gestion des lieux de pratique, et de démultiplier les chances de voir aboutir des projets portés par l’ensemble de la collectivité.
Indissociable du développement de la pratique sportive, la sensibilisation à la prise en compte de l’environnement est au cœur de la stratégie. Il importe notamment de s’assurer que la pratique des sports de nature ne porte pas atteinte à la qualité et à l’intégrité des espaces naturels. En outre, une contractualisation avec les acteurs intéressés constitue un moyen privilégié pour sensibiliser les pratiquants à la connaissance de l’environnement.
Le PDESI impose donc une vision d’ensemble et doit s’inscrire dans une dynamique volontariste centrée sur l’épanouissement humain et la possibilité offerte à chacun, quels que soient sa situation, son âge et ses moyens, de pratiquer une activité physique et sportive dans un cadre naturel, accueillant, authentique, fonctionnel…

5. Le pôle ressource national des sports de nature (PRNSN)

Pour renforcer les compétences des acteurs des sports de nature (information, formation, conseil, expertise et évaluation) le ministère en charge des sports a créé un Pôle Ressources National des Sports de Nature (PRNSN) au sein du Centre de Ressources, d'Expertise et de Performance Sportives (CREPS) Rhône-Alpes sur le site de Vallon Pont d'Arc.
La mission nationale d'expertise confiée au PRNSN consiste en la diffusion des savoir-faire, la valorisation des bonnes pratiques et actions innovantes, la mutualisation et la mise à disposition d’outils innovants, adaptés aux besoins des acteurs du développement des sports de nature. Il constitue un outil de mise en relation, de conseil et d'expertise à la disposition des agents du ministère et de l'ensemble des acteurs locaux du sport.
En assurant l’interface entre les administrations et les acteurs du développement des sports de nature, le PRNSN est au cœur d’une politique publique partagée de développement maîtrisé des sports de nature.
Le PRNSN est ainsi positionné comme une plateforme d’expertise et d’innovation dans le champ des sports de nature au service du développement des territoires et des pratiques sportives dans une démarche prospective. Son action s’inscrit pleinement dans les axes de la stratégie européenne 2020 visant une croissance intelligente, durable et inclusive.
La concertation, tant au niveau national qu’au niveau territorial, et le partenariat deviennent les méthodes de mise en œuvre de la politique de développement des activités physiques et sportives, ont été déjà largement éprouvées dans le champ du maitrisé des sports de nature.
La production des orientations stratégiques du Pôle Ressources National des Sports de Nature (PRNSN) pour les quatre ans à venir, (2014/2017) en est une bonne illustration.

  • Pérenniser l’accès aux lieux de pratique des sports de nature par le soutien à la création et à la gestion de ceux-ci ;
  • Rassembler les données sur les sports de nature et développer les démarches de suivi et d’évaluation pour fournir des éléments de pilotage aux politiques de développement maîtrisé en région ;
  • Rassembler, synthétiser, développer et diffuser l’expertise sur les sports de nature pour contribuer à la mise en œuvre des politiques publiques
  • Promouvoir la place de la France aux niveaux européen et international : échange de bonnes pratiques, animation de réseaux européens, coopération en matière de développement économique, de valeurs sociales et éducatives, de santé et de connaissance des pratiquants.
  • L’ouverture européenne : le réseau ENOS

Actuellement, l’UE met en œuvre le traité de Lisbonne signé en 2007 et ratifié en 2009 qui modifie le traité de Rome (2004) et consacre, entre autres, l’élargissement des domaines de compétences de l’UE au sport et au tourisme.
Le réseau ENOS, pour European Network of Outdoor Sports, a été créé à la suite de la conférence Nature & Sports Euro’meet qui s'est tenue en 2011 à Annecy (France). Il a été officialisé lors de l'édition 2013 de Nature & Sports Euro'meet à Liptovsky Mikulas (Slovaquie). Le ministère des Sports français est moteur dans la création de ce réseau européen des sports de nature dont les objectifs sont les suivants :

  • représenter les sports de nature en Europe ;
  • promouvoir les bénéfices des sports de nature, leurs bienfaits pour : la santé physique et mentale et le bien-être, l'éducation, le développement économique, la citoyenneté européenne, la sensibilisation à l'environnement et le développement territorial ;
  • soutenir l'organisation et la gestion des sports de nature à la fois sur une base nationale et transnationale ;
  • encourager les approches trans-nationales et la reconnaissance des dirigeants, des instructeurs et des entraîneurs, afin de développer la mobilité et l'emploi ;
  • développer les initiatives qui favorisent l'accès et l'utilisation responsable et durable des espaces naturels.

6. Focus sur les accidents : sécurité et prévention dans les activités de pleine nature

Chaque année, près d’un Français sur dix est confronté à un accident dû à la pratique d’une activité physique ou sportive. Les accidents de sport représentent près de 20 % des accidents de la vie courante et sont à l’origine d’environ 900 000 recours aux urgences par an. En période hivernale, il convient également de rappeler que plus de 40 000 interventions des services de secours sont réalisées chaque hiver sur les domaines skiables. Pourtant, le risque d’accident reste faible si l’on rapporte ces données au fait que deux tiers des Français de plus de 14 ans pratiquent une activité physique ou sportive au moins une fois par semaine.

Depuis plus de 20 ans, le Système national d’observation de la sécurité en montagne recueille et analyse les données relatives aux accidents qui surviennent sur les domaines skiables. Les accidents graves survenus dans les établissements d’activités physique ou sportive font l’objet d’un signalement auprès des directions départementales en charge de la cohésion sociale et sont ensuite transmis à la direction des Sports. Il faut ajouter que les collaborations sont renforcées avec les acteurs disposant de données relatives à l’accidentologie des activités physique ou sportive, tels que Santé publique France. C’est également dans cette volonté de mieux connaître les accidents liés à la pratique sportive que s’inscrit l’enquête menée par le Pôle ressources national sports de nature.

Pour autant, connaître ne suffit pas, il faut prévenir de manière pertinente grâce aux enseignements tirés d’une analyse approfondie des données d’accidentologie.

Campagnes de prévention des accidents liés aux sports d’hiver, aux activités nautiques et aquatiques, aux activités estivales en montagne… la direction des Sports mène depuis plusieurs années, en partenariat avec les principaux acteurs concernés.

De nombreuses actions de communication visent à sensibiliser le public aux bons comportements à adopter lors de la pratique de leurs activités physiques et sportives. La sécurité est l ’affaire de tous et les services de l’État ont un rôle essentiel à jouer auprès des pratiquants pour que les sports de nature restent un plaisir.

La sécurité des pratiquants est un enjeu majeur du développement maîtrisé des sports de nature, qui justifie en partie l'existence d'une politique publique spécifique pilotée par le ministère en charge des sports. La mise en place d'actions visant à garantir cette sécurité passe par la connaissance de l'accidentologie dans les différentes disciplines.

A savoir :

Le ministère en charge des sports pilote les travaux nationaux d’accidentologie, de gestion des risques et met en place des campagnes de prévention. Dans le cadre de son travail de recueil de données dans le champ des sports de nature, le Pôle ressources national sports de nature s’est vu confier le recensement des outils et des bonnes pratiques existantes au sein des fédérations sportives, des services déconcentrés et des établissements publics du ministère. Une enquête nationale a été conduite en 2016 selon quatre axes liés à la protection des pratiquants. Elle s’articule autour de 4 axes : observation et analyse des accidents, sensibilisation et information du public, formation des encadrants et des pratiquants

La formation est un axe stratégique pour optimiser la sécurité des pratiquants.

Dans ce domaine, les établissements et les fédérations sportives sont les plus impliqués. En effet, 58 % des fédérations indiquent conduire des actions de formation spécifiques de prévention des accidents, tant pour les encadrants que pour les pratiquants., aménagement et sécurisation des lieux de pratiques.

Une référence :

Maud Vanpoulle, Bastien Soulé, Eric Boutroy, Brice Lefèvre, Véronique Reynier, Guillaume Routier, Incidents et quasi-accidents dans les sports de montagne ; Premiers enseignements et perspectives de prévention, 2017

  1. ^ Chiffres clés sports de nature 2016 en France. PRNSN, septembre 2017. 
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