Et si les choix résidentiels des ménages s’émancipaient des contraintes de localisation liées à l’emploi...?

Modifié par Jean-Michel Carsuzaa le 27 septembre 2018

Francis Aubert - Économiste, professeur à AgroSup , Dijon (INRA-CESAER)

Source : DATAR, Revue d’études et de prospective N°1 "Territoire 2040 - Aménager le changement"

La géographie économique du pays est marquée par des formes historiques de peuplement relativement dispersées qui sont progressivement transformées par des mouvements de regroupement dans des centres urbains de taille croissante. Ce processus général d’urbanisation repose sur la concentration géographique des emplois qui provoque celle des travailleurs et donc des consommateurs, dans un schéma autoentretenu d’agrégation spatiale. Se placer dans une attitude de réflexion prospective consiste ici à questionner cette tendance lourde en prenant appui sur l’observation de changements en cours qui peuvent laisser supposer la possibilité d’inflexions significatives dans un avenir proche. L’hypothèse de travail est la suivante : si le lien historique qui unit la localisation des ménages à celle des emplois venait à être distendu, est-ce que les mécanismes d’agglomération pourraient être remis en cause et en faveur de quels types de configurations spatiales ? (...)

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