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Résumé

Détails

Propriétés de la Page
Contenu
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1 1  Par Vincent Chrétien
2 -
3 3  Dernière mise à jour : novembre 2018
4 4  
4 +{{toc/}}
5 +
5 5  = 1. Un contexte réglementaire porteur =
6 6  
7 7  == 1.1. Les lois du Grenelle de l’environnement ==
8 8  
9 9  **Loi Grenelle 1 (3 août 2009) et Loi Grenelle 2 (12 juillet 2010)**
10 -
11 11  La loi prévoit des mesures dans six chantiers majeurs dont la Préservation de la biodiversité avec des objectifs :
12 -
13 13  * Assurer un bon fonctionnement des écosystèmes en protégeant les espèces et les habitats ;
14 14  * Elaborer la Trame verte et bleue (TVB) ;
15 15  * Rendre l’agriculture durable en maîtrisant les produits phytopharmaceutiques et en développant le bio ;
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24 24  == 1.3. La loi de transition énergétique pour une croissance verte (LTECV) ==
25 25  
26 26  Le 22 juillet 2015, l’Assemblée nationale adopte la loi de transition énergétique pour la croissance verte qui prévoit la mise en place de **l’objectif zéro pesticide dans l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2017 **: interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les collectivités locales et établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts et les voiries.
27 -
28 28  La commercialisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel seront interdites à partir du 1^^er^^ janvier 2019. Cette mesure concerne tout particulièrement les jardiniers amateurs.
29 -
30 30  Les produits de biocontrôle, qualifiés à faible risque ou dont l’usage est autorisé dans le cadre de l’agriculture biologique, peuvent être utilisés.
31 31  
32 32  == 1.4. La loi biodiversité ==
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46 46  === 2.1.2. Les méthodes préventives ===
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48 48  En empêchant les adventices de se développer, on limite leur infestation et ainsi les opérations de désherbage grâce aux techniques de :
49 -
50 50  * **paillage** : la technique du paillage consiste à recouvrir la terre avec un paillis végétal, minéral ou en plastique.
51 51  * **emploi de couvre-sols **: ils apportent une solution naturelle contre le développement des adventices, en s’étalant sur le sol sans prendre de hauteur.
52 52  
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69 69  === 2.2.2. Le paillage dans les massifs ===
70 70  
71 71  Le paillage est une technique qui consiste à recouvrir le sol de matériaux organiques, minéraux ou plastiques pour le nourrir et/ou le protéger. Ces matériaux sont déposés au pied des plantes dans les massifs. Un avantage au paillage sur un sol nu :
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73 73  * Limiter les arrosages : le phénomène d'évaporation (pertes d'eau) est 3 fois plus important que sur le sol nu.
74 74  * Le paillage permettra d'absorber l'eau et de maintenir l'humidité de votre sol.
75 75  * Éviter le désherbage chimique : le paillage empêche la lumière d'atteindre la surface du sol ce qui ne permet pas aux plantes adventices de germer.
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78 78  === 2.2.3. Choix des plantes dans les massifs ===
79 79  
80 80  Les **plantes vivaces** nécessitent moins d’eau pour se développer que les plantes annuelles ou bisannuelles. Exemple de vivaces :
81 -
82 82  * Vivaces de printemps : l'ancolie, le myosotis du Caucase, la valériane, le muguet, l'acanthe, l'achillée, la rose trémière, la campanule, le bleuet, la marguerite…
83 83  
84 84  === 2.2.4. Arrosage raisonné, arrosage automatique, MIR ===
85 85  
86 86  Ces techniques permettent de maitriser les consommations d’eau.
87 -
88 88  La méthode la plus aboutie est la MIR (méthode d’irrigation raisonnée) qui combine des sondes tensiométriques capables de mesurer le « stress hydrique » de la plante et de lui apporter l’eau nécessaire à son développement par un système d’arrosage automatique ; l’ensemble étant autonome et géré par un ordinateur.
89 -
90 90  On enregistre une réduction de la consommation d’eau (20 à 30 %) et des traitements.
91 91  
92 92  == 2.3. La gestion différenciée ==
93 93  
94 94  La gestion différenciée (parfois appelée gestion raisonnée, harmonique ou durable) s'oppose au principe de gérer tous les espaces verts de la même façon, avec du gazon bien tondu, des plantations d'espèces exotiques annuelles, l'utilisation généralisée de produits chimiques..., alors que chacun d'eux a ses propres spécificités. De plus, elle s'oppose à l'idée que la nature n'a pas sa place dans les zones urbanisées.
95 -
96 96  La gestion différenciée consiste à adapter le mode d'entretien aux caractéristiques et fonctions de chaque espace vert. Il s'agit d'appliquer la bonne gestion au bon endroit.
97 97  
98 98  **//"Entretenir autant que nécessaire et aussi peu que possible"//**
99 99  
100 -Globalement, à l'échelle d'une commune ou d'une ville, la gestion différenciée se traduit par une diversité d'espaces verts et des **objectifs d’entretien – Élaboration du cahier des charges et propositions d’entretien adaptées. On parle de code d’entretien,**
101 -
91 +Globalement, à l'échelle d'une commune ou d'une ville, la gestion différenciée se traduit par une diversité d'espaces verts et des **objectifs d’entretien – Élaboration du cahier des charges et propositions d’entretien adaptées. On parle de code d’entretien.**
102 102  Les codes d’entretien sont de véritables outils de mise en application de la gestion différenciée. Ils correspondent à un résultat visuel, à un aspect esthétique attendu que l’on souhaite atteindre. Ils varient en fonction de la nature, de la localisation et de la fréquentation du lieu, de la destination et de l’utilisation de l’espace, de la volonté paysagère (situation actuelle et évolution possible) car les interventions sont différentes et plus ou moins nombreuses. Cette codification de l’espace correspond donc à des intensités d’entretien qui évoluent des plus entretenues aux espaces gérés de manière plus extensives.
103 103  
104 -[[image:image-20181127153809-1.png||height="404" width="786"]]
94 +[[image:image-20181127153809-1.png||width="786" height="404" alt=""]]
105 105  
106 106  == 2.4. La gestion de l’arbre en ville ==
107 107  
108 108  L’arbre a une fonction d’ombrage et de régulateur thermique ; un alignement d’arbre peut faire baisser la température de 5 °C en été dans une rue.
109 -
110 110  C’est un moyen de limiter les nuisances urbaines telles que le bruit, la pollution, les îlots de chaleur urbains et ainsi d’améliorer la santé des citadins. Les arbres contribuent à diminuer le taux de gaz carbonique, neutralisent les autres polluants atmosphériques (ozone, dioxyde, soufre…) et filtrent les poussières, cendres, pollens et les aérosols. En outre, ils apportent des bénéfices en termes d’économie d’énergie.
111 -
112 112  En été, les feuilles peuvent intercepter jusqu’à 90 % des rayons solaires et en hiver, les arbres dépourvus de feuillage laissent passer les rayons du soleil, tout en gardant un effet de déviation du vent qui arrive sur les maisons.
113 -
114 114  Un arbre n'est pas éternel. Il vieillit, contracte des maladies et il faut parfois l’abattre et le remplacer. Les arbres plantés le long des rues dépassent rarement 80 ans. Il peut être atteint de maladies :
115 115  
116 116  * **Le chancre coloré** est une maladie grave qui cause la mort chaque année de nombreux platanes. Le champignon responsable de cette maladie est classé parasite de lutte obligatoire ce qui signifie qu’il n’existe pas de moyen de lutte efficace et que le signalement de tout sujet contaminé ainsi que la mise en place des méthodes de lutte sont **obligatoires en tout temps et en tout lieu**. L’agent responsable de cette maladie est un champignon, Ceratocystis platani.
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125 125  == 3.1. L’Observatoire National de la biodiversité ==
126 126  
127 127  Issu de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, l’Observatoire National pour la biodiversité est créé. Il a pour missions principales de lutter contre la perte de biodiversité et répondre aux enjeux d’adaptation aux effets du changement climatique.
128 -
129 129  L’Agence française pour la biodiversité sera un opérateur de référence au service d’un nouveau modèle de développement. Elle est opérationnelle depuis le 1^^er^^ janvier 2017. Elle est issue de la réunion de quatre organismes engagés dans les politiques de la biodiversité : l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, l’Agence des aires marines protégées, l’établissement des Parcs nationaux de France et l’Atelier technique des espaces naturels.
130 -
131 131  L’Agence est une référence institutionnelle en matière d’expertise, de pilotage, d’assistance et de contrôle ainsi qu’un lieu de partenariat avec les collectivités territoriales, les réseaux associatifs. Elle exerce des missions de préservation, de gestion et de restauration de la biodiversité et permet le développement des connaissances, la gestion équilibrée et durable des eaux et la lutte contre la biopiraterie…
132 132  
133 133  == 3.2. Les outils réglementaires de protection de la biodiversité ==
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