Par Marc Baudino
Dernière mise à jour : novembre 2018

Introduction

La machinerie du spectacle a été créée dans la Grèce Antique, les éléments de scène n’étaient autres qu’une plate-forme surélevée d'un ou deux mètres, lieu de stockage des décors. Les Héllènes ont même parfois eu recours à des avant-scènes amovibles.
Se calquant sur certains outils liés aux croyances grecques, les Romains créent de nombreux instruments (comme les grues, pour faire descendre des dieux par exemple), ils inventent aussi des trucages ou des décors à double face.
Autre innovation romaine, le rideau de scène1 qui était tiré de la fosse par toute une machinerie (cordes de manœuvre, contrepoids) au début et à la fin de la représentation, pour servir de décor ou pour former une toile de fond pendant les intermèdes.
A partir du XVIème siècle s'élabora le théâtre dit à l'italienne, composé d’une cage de scène isolée de l’espace public. Les éléments de décors étaient construits de telle manière qu’ils donnaient l’illusion d’échelle pour le spectateur, ils se disposaient sur plusieurs plans.
Au début du XXème siècle, la démocratisation de l'électricité apporta de nouvelles possibilités, le développement en puissance des sources d'éclairage, la motorisation des équipements du cintre ou encore l'apparition du son reproduit et diffusé.
Au cours de son développement, la machinerie a souvent été mise en place et manipulée par des marins, c’est pourquoi on retrouve beaucoup de termes et superstitions communs aux deux corps de métier. Aujourd’hui, on retrouve des éléments de machinerie, sur chaque spectacle (accroches, levages, éléments de scène, etc.) Toutefois ce sont également les principales sources accidentogènes.
C’est pourquoi nous attirons votre attention sur la nécessité de vérifier toutes les différentes parties qui serviront à suspendre, à lever ou à fixer une charge, de respecter le plus scrupuleusement possible les conditions d’utilisation et d’effectuer un contrôle rigoureux lors de chaque intervention.

1. Accroche et levage

1.1. Charge Maximale d’Utilisation (la CMU2)

L’accroche et le levage de charges (des grappes de son, des décors, des ponts, l’accroche des projecteurs…) sont des éléments essentiels des métiers du spectacle.

Composition d’un système de levage :

  • les charges à lever,
  • tout support d’accroche : les poutres, les porteuses (ou les perches), les ponts…
  • les appareils de levage : les palans manuels, les moteurs…
  • les élingues : les élingues chaînes, sangles, aciers…
  • les éléments connecteurs (ou accessoires) : les mousquetons, les colliers, les maillons rapides, les manilles, les tendeurs…

Le levage doit être fait dans les « règles de l’art », le machiniste doit avoir connaissance :

  • du poids de la charge à lever,
  • de la charge de rupture (la CR3) ou la CMU de chacun des éléments incorporés dans le système

1.2. Câbles, élingues, éléments connecteurs et accessoires

1.2.1. Les câbles

Un câble est un assemblage de fils métalliques constitués de torons4. Les câbles courants comportent de 6 à 7 torons composés eux-mêmes de 7 à 61 fils.
Il doit être effectué un contrôle visuel scrupuleux du câble avant chaque utilisation, pour vérifier :

  • que les fils ne soient pas cassés, ou usés de manière excessive ou distendus,
  • qu’il n’y ait pas de traces d’oxydation,
  • l’absence de pliures.

La surcharge sur un câble se répartit de façon uniforme sur l’ensemble des fils métalliques. Ainsi, si certains fils sont rompus ou déformés, l'effort est reporté sur ceux restant en état, ou sur un certain nombre de torons. De ce fait la valeur de la charge de rupture initiale n’est plus assurée et le câble ne doit plus être utilisé.

1.2.2. Les élingues

Une élingue peut être constituée en câble textile ou acier, en cordage ou en chaîne. Elle peut être simple ou multibrins (2, 3, 4 brins). La plus utilisée en spectacle vivant est en câble acier.
Les élingues sont présentes en fixe sur les éléments de manœuvre du cintre5. Elles sont fréquemment mises en œuvre pour le levage de matériel telles les sous-perches, les poutres treillis, les décors…
Elles constituent une sécurité supplémentaire obligatoire à utiliser pour chaque élément qui sera suspendu en hauteur. Elles sont également utilisées comme double système d’accroche.

1.2.3. Les chaines de levage

Chaque chaîne de levage doit être estampillée, le plus souvent tous les mètres ou les vingt maillons. Une chaîne non estampillée ne doit pas être utilisée.
Ainsi, toute chaîne doit posséder un certificat du fabricant indiquant :

  • son classement,
  • la CMU,
  • sa masse linéaire,
  • l'allongement maximal.

La limite de rupture d’une chaîne est dépendante de l’état de son maillon « faible ». Avant chaque utilisation, une inspection complète de la chaîne doit être effectuée.
Comme pour les câbles, une chaîne qui montre une certaine usure ou des anomalies sur un maillon, ne doit plus être utilisée.
Une chaîne de levage sous l’effet d’une charge, ne doit jamais présenter de nœuds ni de maillons entremêlés (ni une vrille de plus d’un quart de tour sur sa longueur).

1.2.4. Les sangles textiles

Les sangles textiles sont des éléments maniables et légers. Elles s’intègrent facilement dans un système de levage et sont utilisées comme élingue dans la limite de leur CMU.
Elles sont constituées de fibres synthétiques6​​​​​​​. Néanmoins, ayant une faible résistance au feu (leur point de fusion se situant aux environs de 200°C), elles ne doivent pas être équipées à proximité de projecteur ou d’une quelconque autre source de chaleur.
Si une sangle textile est utilisée en accroche, une élingue métallique de sécurité sera systématiquement associée en doublon.
Si une charge doit rester suspendue et accrochée, on utilisera de préférence une élingue acier à la place de l’élingue textile.

​​​​​​​1.2.5. Les éléments connecteurs

La politique de prévention appliquée pour les éléments précédents doit être aussi de mise pour les connecteurs. Leur utilisation sans vérification peut fragiliser dangereusement l’ensemble.
Il existe différents types d’éléments connecteurs, mousquetons, maillons rapides ou émerillons, à chacun son usage:

Les mousquetons :

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En acier ou aluminium, ils sont surtout utilisés en tant qu’éléments connecteurs dans un système de levage des personnes. Maniables et de mise en œuvre rapide, leur utilisation dans le spectacle présente de véritables avantages pour le levage des matériels de scène.
Ils sont dotés d’une protection : un verrouillage du doigt7​​​​​​​, manuel ou automatique. Ainsi, chaque utilisateur doit en effectuer systématiquement la vérification avant le levage de la charge.

Les maillons rapides :

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Ils sont principalement utilisés pour :

  • raccorder des éléments de levage entre eux (chaînes, élingues…),
  • réaliser l'accroche d'une charge,
  • raccourcir une chaîne.

Comme pour les mousquetons, chaque utilisateur doit toujours en effectuer la vérification avant le levage de la charge, l’écrou doit être vissé jusqu’au bout du filet.

Les manilles :

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Accessoire de levage, elle est composée d'un corps et d'un axe fileté (ou manillon). Il y a la manille droite (en forme de U), ou la manille lyre (ci-contre). La charge accrochée par une manille doit être stable, sans ballant, afin d’éviter le dévissage du manillon.
L'axe est pourvu d'un œil, on y passe un fil noué autour du corps de la manille, permettant de réaliser le blocage de l'axe, celui-ci devant être suffisamment serré et venir en butée de fond de filet du corps. Pour être utilisée, l’estampille doit comporter les éléments suivants :

  • sa CMU (ou CR),
  • sa conformité CE,
  • le nom du fabricant, sa classe ou qualité.

2. La scène et ses équipements

​​​​​​​2.1. Le plancher de scène

L’espace scénique est un élément déterminant concernant le confort visuel et acoustique des spectateurs. Ainsi si une scène surélevée se justifie en concert (le public étant debout), elle peut constituer une gêne au théâtre.
La scène d’un lieu de spectacle vivant est constituée de plateaux ou éléments de scène en bois qui tendent à se standardiser (en mailles de 1,22 m x 1,22 m ou de 1,44 m x 1,44 m). Les éléments du plancher doivent être bien plans, jointifs et réguliers. Le dessous de la scène doit être inaccessible au public et libre de tout dépôt.
Le plateau en hauteur est constitué d’éléments le plus souvent métalliques (les fermes) supportant ces éléments bois. Tout plancher surélevé doit comporter une ossature en matériau classé au feu M3. Les espaces scéniques sont habituellement conçus pour supporter des charges de 400 à 500 kg/m2.
Des garde-corps sont obligatoires si la scène n’est pas adossée à un mur, dés que sa hauteur dépasse 1 mètre8​​​​​​​ (cela concerne aussi les escaliers d’accès). Des rampes de chargements et/ou des charriots élévateurs peuvent s’avérer utiles lors des montages et démontages. Des praticables9​​​​​​​ de scène (type SAMIA de 2m x 1m) sont souvent mis à disposition pour des montages spécifiques (ailes de son, podiums, etc.).
Si certains éléments du plancher présentent des signes d’usures ou des détériorations mineures, par sécurité, il faut mettre en place des étais de soutènement au niveau des parties affaiblies en dessous de scène afin de solidifier l’ensemble selon les besoins (placement de matériaux, décors très lourds). Si ces usures sont plus avancées, il ne faut pas hésiter à changer les plateaux.
Sur le plan électrique, une liaison équipotentielle, permettant d’éviter les risques d’électrisation est obligatoire. Toutes les parties conductrices pouvant être touchées simultanément doivent être reliées entre elles et reliées à la terre (scènes, gradins, tours régies, ponts…). 

Le côté cour / côté jardin :
Avant la révolution française, on parlait du « côté du roi », il correspondait à la situation de la loge du roi, le côté jardin. Le côté cour lui correspondait à celle de la loge de la reine. Les machinistes disaient « poussez au roi » ou « portez à la reine » pour indiquer le sens de déplacement d'un décor.
En 1770, la Comédie-Française s'installe aux Tuileries dans la salle dite des « Machines » ; cette salle donnait d'un côté sur l'intérieur des bâtiments (la cour), de l'autre sur le parc (le jardin). Des mots qui seront préférés à « roi » et « reine » après la période de la Terreur.

​​​​​​​2.2. La cage de scène

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1 - rideau d’avant-scène
2 - manteau
3 - cadre mobile
4 - frise
5 - pendrillons
6 - guillotine
7 - trappe
8 - dessous de scène
9 - proscénium
10 - fosse d’orchestre
11 - passerelle de service
12 - cadre de scène
13 - gril
14 - cheminée
15 - rue
16 - demi-fond

La réglementation incendie de l’espace scénique (applicable aux ERP) varie selon que celui-ci est intégré, isolé ou adossé à la salle

​​​​​​​2.3. Les décors et matériaux

Aucune scénographie ne répond à une prescription de conception. Aussi, la construction et l’utilisation des décors dans le cadre du spectacle vivant se situent dans un domaine très large.
Selon la législation des Etablissements Recevant du Public (ERP), tous les matériaux et les décors installés sur la scène (et pouvant être isolés de la salle) sont classés M3 (catégorie de matériaux moyennement inflammables), et classés M1 (catégorie de matériaux ininflammables) lorsqu’ils sont intégrés à la salle.
En France, il existe un classement (Norme NF P. 92.507), composé de 5 catégories (M0 à M4), qui définit la réaction au feu des matériaux dans les règlements de sécurité contre l'incendie. La classification Européenne (les Euroclasses) propose, elle, un système de classement en cinq catégories d’exigence : A1, A2, B, C, D, E, F (NF EN 13501-1).
Tous les décors et les toiles doivent être obligatoirement ignifugés. La personne responsable de leur utilisation doit pouvoir présenter les certificats ou procès-verbal de classement de réaction au feu. Aucune exigence de résistance au feu n’est requise pour les accessoires et les costumes.

​​​​​​​2.4. Le métier de machiniste

Le machiniste effectue les montages et les installations de décors, d’équipements de caméra et de matériels (son et lumière) pour les spectacles, les tournages, selon la réglementation, la sécurité et les impératifs de la production. Il effectue aussi des montages de structures de scène et peut coordonner une équipe.
Le métier de machiniste est relativement large et varié de part la diversité des secteurs professionnels qu’il couvre, (audiovisuel, cinéma, évènementiel, spectacle vivant, etc.) et des différents employeurs existants (salles et producteurs de spectacles, producteurs audiovisuel et cinématographique, sociétés de services, parc de loisirs, etc.)
De ce fait, il existe de nombreuses appellations de métier : Rigger, Cintrier-machiniste / Cintrière-machiniste, Rippeur / Rippeuse spectacle, Machiniste théâtre, Machiniste cinéma, Cintrier / Cintrière, Machiniste spectacle, Chef machiniste spectacle, Machiniste-constructeur / Machiniste-constructrice de décors, Technicien / Technicienne plateau, Machiniste vidéo, Machiniste télévision, Road…

3. Vocabulaire et termes techniques (lexique)

Accastillage : Appareils et quincaillerie (poulie, moufle, mousqueton...) utilisés en marine et détournés pour un usage sur scène.

Allemande :
1 - Porteuse orientée dans le sens face/lointain de la cage de scène.
2 - Autre nom du nœud de cabestan.
3 - Ouverture de rideau dite "à l'allemande" : mouvement vertical du rideau.

Appuyer : Faire monter un décor, une charge, une porteuse dans les cintres. Contraire : « le charger ».
Arlequin : Appelé également draperie mobile, est constitué de deux cadres mobiles réglant l'ouverture de la scène, et d'un cadre-frise mobile permettant de cadrer la scène.
Asseoir ou « mettre à genoux » : Charger légèrement un élément de draperie au delà de la base du fourreau.
Avant-scène ou proscenium : Partie avancée de la scène, du nez de scène jusqu'à la face du rideau d'avant scène.
Boîte noire : Equipement d'éléments de draperie permettant de délimiter la scène et de masquer les coulisses.
Bracon : Diagonale comprimée reprenant un porte-à-faux ou mise en place en renfort de poutre.
Brider : Déporter un support d'accroche de son axe vertical au moyen de cordages ou d'élingues.
Cadre mobile : Draperie mobile et rigide donnant l'ouverture de la scène.
Charger : Faire descendre un décor ou une porteuse de cintres. Contraire : « appuyer ». Equiper un chariot de contrepoids avec un lest.
Cintre : Partie aérienne de la cage de scène dans les dessus et non vue du public. C’est dans cet espace que se meurent les fils, les perches et les porteuses.
Cintrier : Machinistes affectés aux manœuvres des équipes mobiles du cintre.
Clé : Nœud simple venant verrouiller d'autres nœuds.
Conduite :

1 - Pour les machinistes, déroulé technique d'un spectacle sur papier. Indique les diverses opérations de changements ou de manœuvres à effectuer en cours de représentation.
2 - Déroulé informatisé des états de la lumière en jeu pour les électriciens, on dit « taper la conduite ».

Cyclorama : Toile plastifiée utilisée pour créer des fonds colorés.
Descendre : Circuler du lointain à la face sur une scène. Contraire : « monter ».
Draperie : Voir « arlequin ». Eléments constitutifs d'une boite noire (frise, pendrillon, demi-fond, fond...).
Dresser : Action de mettre un châssis debout.
Découverte :
1 – Partie des coulisses ou du cintre à la vue du public.
2 – Châssis, toile en noir utilisée pour masquer une découverte.

Gril : Partie haute du cintre, où l'on rencontre l'appareillage et la structure portante de la machinerie du théâtre.
Gueuse ou pain : Bloc de fonte calibré permettant le lestage d'un chariot de contrepoids, ou la stabilisation de châssis dressés.

Haubanage :
Le haubanage est une technique d'immobilisation de charge ou de support de charge (porteuse, pont…). Utilisé sous chapiteau pour fixer les agrès de voltige ou les mâts de fildefériste, on l'utilise sur une scène pour stabiliser les éventuels mouvements de porteuses.

Lointain : Fond de scène, « monter au lointain ».

Manteau : Frise en dur du cadre mobile, réglable en hauteur.

Mortaise : Pour faire un assemblage. Entaille borgne ou pratiquée dans toute l'épaisseur d'une pièce de bois, et destinée à recevoir un tenon.

Mou : « Donner du mou ». Relâcher la tension sur un cordage, une chaîne, une élingue...

Ouverture : Distance mesurée dans le sens Jardin-Cour de la scène.

Patience : Système mécanique d'entraînement de rideau.

Poinçonnement : Marquage inaltérable d'un plancher par l'empreinte d'une charge ponctuelle.

Portefeuille : Méthode de pliage d'une toile permettant le stockage au cintre, pour gagner en hauteur de dégagement.

Porteuse : Support d'accroché fixe ou mobile.

Potence : Élément destiné à supporter une poulie pour les manutentions verticales manuelles.

Proscenium : Partie du plateau à la face de l'avant-scène, généralement de forme arrondie.

Rideau de fer : Rideau métallique isolant la salle de la scène en cas d'incendie.

Rigger : Personnel technique affecté au montage et aux accroches des ponts, moteurs...

Rue : Enfilade de trappes amovibles entre deux costières, située dans le sens jardin/cour.

Sandow : Élastique permettant l'accroche d'écran sur un support.

Servante :

1- Lumière de permanence sur scène, lorsque le plateau est déserté.

2- Etabli d'outillage mobile.

Service :

1- Temps de travail. Historiquement, un service correspond à quatre heures de travail.

2 - Eclairage de travail sur un plateau : « éclairage de service ».

Souffler : Faire tomber des châssis en s'appuyant sur la résistance de l'air pour freiner leur chute.

Sous-perche : Adjonction de tubes sous une porteuse ou un pont.

Taps : Ensemble de la draperie d'habillage de la scène.

  1. ^ Le Siparium, rideau de comédie ou d'arrière-scène ou l’Auleum, rideau de tragédie ou d'avant-scène.
  2. ^ C’est la charge limite maximale que l’on applique à tout matériel de levage afin de l’utiliser dans le respect des règles de sécurité.
  3. ^ La charge de rupture d’un matériel est déterminée par le fabriquant. Elle indique la valeur pour laquelle il atteint son point de destruction.
  4. ^ Ensemble d'éléments unitaires textiles ou métalliques (fils ou duites) retordus ensemble pour former une corde, un câble, etc.
  5. ^ Porteuses, manteau, ponts, rideau de fer… Voir lexique en fin de fiche.
  6. ^ P.E.T (les polyesters), P.P (les polypropylènes) ou encore P.A (les polyamides)
  7. ^ Partie mobile du mousqueton assurant sa fermeture.
  8. ^ Les garde-corps doivent respecter les règles dimensionnelles de la norme NFP 01 012. Pour la construction d'une scène, leur mise en place est obligatoire pour une hauteur supérieure ou égale à 1m. Pour des hauteurs inférieures, la norme recommande d’établir un obstacle fixe balisant le contour de l’espace.
  9. ^ Un praticable est un plateau de dimensions variables (en général 2 m X 1 m) et souvent réglable en hauteur. Il est utilisé soit pour installer un plateau (une scène) en hauteur, soit pour créer un espace pour le public. Seuls sont autorisés les praticables NFP 06 001 supportant 500 kg/m2. Leur ossature sera de catégorie M3. (CCH AM17)
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